Le Congrès a jusqu’à ce vendredi minuit pour trouver un compromis budgétaire et éviter une fermeture de l’administration avant Noël. Elon Musk, l’homme le plus riche du monde qui murmure à l’oreille de Donald Trump, joue la politique du pire pour couper dans l’Etat fédéral
Cette fois, à moins d’un retournement de dernière minute, les Etats-Unis ne devraient pas échapper à l’un de leur fameux shutdown, soit une fermeture de l’administration fédérale faute de financement. C’est une illustration des dysfonctionnements criants de la première puissance mondiale mais aussi le résultat du poids d’Elon Musk, qui a mis sa fortune et son influence au service du futur président Donald Trump. L’homme le plus riche du monde a en effet passé sa journée de mercredi à militer contre un compromis budgétaire au Congrès permettant de financer le gouvernement jusqu’au 14 mars, soit après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Il faut désormais mettre cela au conditionnel. Et c’est bien Elon Musk qui a allumé la mèche de cette conflagration politique. Le patron de Tesla et SpaceX a publié une rafale de tweets pour torpiller le texte négocié depuis des mois entre élus républicains et démocrates. «Tout membre de la Chambre de représentants ou du Sénat qui voterait pour cette proposition de loi mérite de n’être pas réélu dans deux ans», tonnait Elon Musk, en référence aux élections de mi-mandat, quand une grande partie du Congrès sera renouvelée. Des menaces prises très sérieusement venant d’un homme aux moyens illimités et avec la capacité de financer des candidats alternatifs lors de primaires fratricides pour punir élus sortants récalcitrants.
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