Plus de 130 ans après sa création, le ballet de Tchaïkovski est devenu un incontournable des Fêtes. Rien qu’en Suisse romande, on pourra déguster en cette fin d’année une douzaine de représentations. Retour sur un triomphe que le compositeur lui-même n’avait pas vu venir

Il suffit de quelques notes – le célesta cristallin, la clarinette goguenarde, les violons espiègles – pour la reconnaître. La mélodie sur laquelle la fée Dragée entame un pas de deux frétillant dans l’une des œuvres les plus connues du répertoire: Casse-Noisette. Composé il y a 130 ans par Tchaïkovski, le ballet, qui raconte en deux actes les aventures d’une fillette emportée dans le monde magique de son jouet, saupoudre toujours la fin d’année de ses notes sucrées. Rien qu’en Suisse romande, on dénombre une douzaine de représentations entre novembre et février – au Théâtre Beaulieu de Lausanne, on pourra même voir à trois reprises, interprétées par trois compagnies différentes dont une fois sur la glace, la fameuse Danse de la fée ou la Valse des fleurs.

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