Les Bleus ont quitté le stade sur un timide 0-0, mais l’enjeu n’était pas sportif jeudi soir à Saint-Denis. La partie s’est déroulée dans une tension palpable après les débordements à Amsterdam, dans une enceinte au quart rempli. Aucun débordement notoire n’est cependant à signaler

Les Bleus ont difficilement assuré sportivement ce jeudi soir avec un match nul (0-0) contre la sélection israélienne qui les qualifie tout de même pour les quarts de finale de la Ligue des Nations. Mais dans le contexte de la guerre à Gaza et au Liban, ce n’était pas pour des raisons sportives que la tension était à son comble au Stade de France.

La rencontre se jouait effectivement pile une semaine après les violences et les polémiques liées au match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam. Le dispositif de sécurité à Saint-Denis était donc maximal: 4000 agents des forces de l’ordre françaises (sans compter les agents de sécurité privés) pour probablement moins de 15 000 spectateurs au bout du compte dans un stade qui aurait pu accueillir 80 000 personnes. Des policiers présents y compris dans l’enceinte sportive, cas rarissime.