ÉDITORIAL. La perspective de contribuer à la lutte contre le changement climatique engage à soutenir des entreprises dites «vertes». La débâcle de PrimeEnergy Cleantech rappelle que le risque n’a pas de couleur

Du célèbre «schéma de Ponzi» monté par Bernard Madoff au début du siècle aux pertes colossales que la Société Générale a enregistrées en 2008 à la suite de trop grandes prises de risque, la finance regorge de faillites et autres déconfitures retentissantes. Souvent, ces débâcles laissent sur le carreau des investisseurs lésés qui ne peuvent que compter leurs pertes, crier leur colère, voire entreprendre des actions en justice.

Alors que la COP29 bat son plein, les besoins énormes en matière de financement dit «durable» peuvent susciter des vocations auprès de personnes désireuses de participer à la lutte contre le dérèglement climatique. Après tout, que ce soit en achetant des actions de Tesla ou en soutenant une petite entreprise privée qui promet de l’hydrogène propre, on peut faire coup double! Réaliser un geste pour la planète tout en engrangeant au passage des rendements intéressants, voilà un scénario plutôt tentant.

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