Les comptes dévoilés mercredi soir montrent un surendettement et une perte abyssale pour l’entreprise active dans le photovoltaïque. Les détenteurs d’obligations ont peu d’espoir de récupérer leur mise

S’il y avait encore un doute, cette fois, c’est sûr: PrimeEnergy Cleantech (PEC) n’a plus d’autre choix que de demander la faillite. L’entreprise active dans le photovoltaïque, qui s’estime plombée par des prêts consentis à son actionnaire majoritaire, avait déjà averti ses créanciers le 18 octobre et le 6 novembre. Cette fois, c’est son auditeur, PwC, qui lui ordonne pratiquement de le faire, après la publication des résultats au premier semestre, mercredi soir. Ces derniers montrent une perte de 50 millions de francs et une situation de surendettement, ce qui reflète le pire scénario imaginable à ce stade. Les créanciers pourraient ne récupérer qu’un pourcentage limité de leurs avoirs. Par ailleurs, une plainte a été déposée par une quinzaine de créanciers obligataires à Genève le 13 novembre, a appris Le Temps.

«Un assainissement de la société n’est pas possible et n’est pas envisagé», annonce PwC, l’auditeur de PrimeEnergy Cleantech (PEC) dans ce rapport intermédiaire. Au cœur de ce dossier, les prêts à l’actionnaire ont cette fois disparu du bilan de l’entreprise bâloise d’origine mais dirigée depuis Genève.

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