Les bisbilles espagnoles quant aux responsabilités de la goutte froide qui a ravagé le littoral valencien ont pour conséquence de compliquer le renouvellement de l’exécutif de l’UE d’Ursula von der Leyen
La discorde nationale, qui ne cesse de s’amplifier depuis les inondations historiques du 29 octobre ayant fait 224 morts et des dizaines de disparus à Valence, a désormais de sérieuses répercussions sur la politique européenne. La polémique se centre sur Teresa Ribera, l’actuelle ministre de la Transition écologique et une des vice-présidentes de l’exécutif socialiste de Pedro Sanchez. Accusée ici par l’opposition de droite d’être coresponsable de la désastreuse gestion de la DANA – acronyme espagnol de la «dépression isolée en niveau élevé», autre nom de la goutte froide –, Teresa Ribera est passée en un rien de temps de poids lourd du gouvernement espagnol à figure controversée. Or, cette femme à poigne aspire rien de moins qu’à devenir la «numéro 2» d’Ursula von der Leyen, sa vice-présidente la plus influente, et commissaire au Climat et à l’Environnement chargée de l’agenda vert de l’Union européenne (UE).