Notre chroniqueur Laurent Horvath se penche sur la course poursuite énergétique à laquelle se livrent les Etats-Unis et le Vieux-Continent. Il s’inquiète de l’absence de la question du réchauffement climatique dans cette course, alors que la COP29 se tient à Bakou

Trump retourne au pouvoir avec une volonté de domination, alors que Bruxelles s’est rendue à Budapest paralysée par son écroulement. Un monde de différence entre Washington, qui déborde d’hydrocarbures, et une Europe en panne de gaz. Depuis plus de cent ans, l’ère industrielle s’est bâtie grâce à la démultiplication de l’énergie. Diminuer la quantité de calories introduites dans le système ralentit automatiquement le moteur.

En reprenant les rênes de son pays, Donald Trump doit impérativement trouver un maximum d’or noir afin, a minima, d’éviter une récession ou de solidifier une croissance qui atteint les 2,8% aux Etats-Unis. Dès 2010, Barack Obama avait pu compter sur l’arrivée providentielle du gaz et du pétrole de schiste pour se sortir de la crise.

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