La nouvelle administration américaine comptera des personnalités déterminées à donner à Israël «tout ce qu’il demande» afin d’assurer «sa sécurité»

Des nominations conçues comme un feu d’artifice! Cherchant tout à la fois à frapper l’opinion américaine et à court-circuiter le Sénat encore en vacances, Donald Trump multiplie les annonces sur l’équipe qui va l’entourer à la Maison-Blanche dès le 20 janvier prochain. Une particularité: bon nombre de ces nominations concernent directement le Proche-Orient et l’allié israélien. «Un nouveau shérif est arrivé en ville», résumait Mike Huckabee, l’un des nouveaux nominés, en parlant de son chef.

Mike Huckabee? Cet ancien gouverneur de l’Arkansas, désigné mardi soir comme nouvel ambassadeur américain en Israël, donnait déjà le ton le lendemain, en suggérant qu’Israël pourrait sans doute «étendre sa souveraineté» à l’ensemble du territoire palestinien durant le mandat de Donald Trump. Candidat à la primaire présidentielle républicaine, en 2008 puis brièvement en 2016, Huckabee est un revenant politique. Il a toujours représenté l’aile conservatrice de son parti mais cet ancien pasteur baptiste est surtout connu comme une figure des évangéliques américains. «Foi, travail, famille»: à ce triptyque, le républicain a toujours ajouté la défense absolue d’Israël, un pays où il assure s’être rendu au moins «une centaine de fois».