OPNION. Pour le président de la Fondation Solar Impulse Bertrand Piccard, la COP29 à Bakou n’a rien d’une rencontre de transition. Bien au contraire. Elle aborde en fait un sujet brûlant: la finance pour le climat
Cette COP29 est, comme les autres, décriée avant même de commencer. On en parle comme d’une conférence de transition, peu importante, avant celle au Brésil l’année prochaine, alors qu’elle aborde en fait un sujet brûlant: la finance pour le climat, qu’il s’agit de redéfinir et de mobiliser. En particulier, dépasser le seuil des 100 milliards de dollars annuels promis depuis des années par les pays du Nord à ceux du Sud. Une forme de réparation pour financer la lutte contre un phénomène que ces derniers n’ont pas contribué à créer.
Alors que les délégations sont arrivées à Bakou, l’adoption de l’agenda achoppe déjà sur cette question. Les pays «donateurs» veulent notamment inclure la Chine et les Emirats arabes unis au sein des nations qui doivent contribuer à ce fonds, plutôt que d’en bénéficier.
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