Alors que la loi qui encadre l’enseignement à domicile va être réformée en 2025, plusieurs associations s’indignent des changements attendus. Elles espèrent notamment faire annuler le passage à un régime d’autorisation alors qu’aujourd’hui, une simple demande est suffisante
Dix jours à peine après que le Grand Conseil neuchâtelois a décidé de durcir les conditions d’accès à l’école à domicile, trois associations vaudoises défenseuses de ces droits ont décidé de prendre les devants pour éviter de vivre le même scénario. Il faut dire que la menace guette dans le ciel avec la révision de la loi sur l’enseignement privé (LEPr) qui pourrait venir chambouler ce petit microcosme. Les débats au parlement cantonal, qui devraient avoir lieu dès le premier semestre 2024, promettent d’être animés.
L’une des réformes les plus controversées de la LEPr concerne le passage à un régime d’autorisation pour sortir son enfant de l’école publique. «Actuellement, Vaud offre une facilité appréciée pour que les parents puissent choisir d’autres solutions d’éducation pour leurs enfants, commente Marie-Pierre Van Mullem, présidente de l’association des parents d’élèves du canton de Vaud (APE Vaud). Pourquoi faudrait-il le changer alors que, dans la grande majorité des cas, tout se passe bien?»
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