CHRONIQUE. Le cinéma s’est dès ses débuts intéressé aux personnages et faits historiques. Parce que parler du présent permet d’évoquer le passé
Avec le cinéma est née une nouvelle manière de raconter l’histoire. Prenez L’Arroseur arrosé, la première comédie jamais filmée, par Louis Lumière en 1895. En quelques secondes, on a la mise en place d’un gag puis sa validation lorsque le jardinier, ne voyant pas le gamin en train de lui jouer un tour, est à son grand dam aspergé. Très vite, le 7e art naissant a aussi été stimulé par la possibilité qui s’offrait à lui de mettre en images des événements et personnages ayant marqué le passé.
En 1897, l’un des plus prolifiques opérateurs employés par les frères Lumière, Alexandre Promio, réalisait deux petites bandes mettant en scène l’empereur Napoléon. L’année suivante, le même Promio racontait une douzaine de moments de la vie du Christ. Pour la première fois, Jésus était un personnage en mouvement, non plus une simple représentation.
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