L’Antiquité gréco-latine et la Bible ont inspiré nombre de films grandioses et grotesques. Le péplum a connu deux âges d’or. A l’aube du troisième millénaire, Ridley Scott a relancé le genre avec «Gladiator». Rêvant sans doute de prolonger ce triomphe, il redescend dans l’arène
L’Antiquité éclaire toujours le monde contemporain. Et celui-ci la réécrit sans cesse, la repeint au gré de l’air du temps et lui donne de nouveaux visages. Néron, c’est Peter Ustinov; Ulysse et Spartacus, c’est Kirk Douglas; Achille, c’est Brad Pitt; Alexandre, Colin Farrell, et l’empereur Commode, Joaquin Phoenix.
Bien avant l’invention du cinéma, la guerre de Troie, la chute de Rome et les récits bibliques ont inspiré les écrivains. En attestent L’Enéide de Virgile, Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, Phèdre de Racine ou Salammbô de Flaubert. L’Antiquité s’invite de bonne heure au cinéma, en France avec Néron essayant des poisons sur des esclaves, un court métrage produit par les frères Lumière. Cette «vue animée» de 1896 est sans le savoir le premier «péplum» – un terme inventé par Bertrand Tavernier en 1963. L’Amérique parle d’epic film.
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