CHARIVARI. En automne, les jours sont courts, mais les assiettes sont guillerettes et les calendriers, décalés. Notre chroniqueuse dit merci aux artisans, de chère et de plume, qui illuminent cette saison frappée par la morosité

Dimanche, j’ai savouré un excellent boudin, ferme et idéalement dosé entre sang et crème. Lundi, j’ai dégusté une choucroute dont l’acidité contrastait à merveille avec la douceur presqu’entêtante de la cochonnaille. Mardi, rebelotte avec une onctueuse terrine aux morilles... Le tout vient de chez Bruno, un de nos stands préférés du marché de Plainpalais, à Genève. C’est que l’épicier, qui tient aussi boutique à Saint-Sulpice, a la bonne idée de se fournir à la Boucherie de l’Ancien Comté, à La Tour-de-Trême, enseigne fribourgeoise qui traite bien ses cochons et dont les produits et mets préparés sont simplement à tomber.

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