La droite et le Conseil d'Etat estiment que les tarifs des transports publics ne doivent plus être inscrits dans la loi, pour offrir plus de flexibilité à la régie publique. La gauche vilipende un moyen de contourner les référendums facultatifs en cas de hausse des prix

Qui doit rester maître de la modification des tarifs des transports publics? Dans la situation actuelle, chaque adaptation de la grille tarifaire requiert l’adoption d’une loi par le parlement, qui est soumise à un référendum facultatif. Or, une majorité de députés ont choisi de se délester de cette compétence et de la transférer à la régie publique ainsi qu’au Conseil d'Etat. Un projet de loi a été voté en ce sens en mai 2024, par l’UDC, le PLR, Le Centre, ainsi que Libertés et justice sociale. Cette modification est aussi plébiscitée par le gouvernement. A l’inverse, elle est contestée par la gauche, le MCG et les syndicats, qui ont rassemblé près de 8000 paraphes pour déposer un référendum sur lequel la population se prononcera le 24 novembre.

Lire aussi: Après le refus surprise du Grand Conseil d’adopter le contrat de prestations des TPG, un nouveau duel se dessine

Plus d’autonomie et de flexibilité

Voir plus