Il aime les montres. Il aime ceux qui aiment les montres. Sa réponse au choc horloger à la suite de la vague post-covid se nomme CollectorSphere. Un club très privé qui éclaire depuis la coulisse un marché en profonde mutation

Son père, collectionneur de garde-temps, lui tint à peu près ce langage: pas de bonnes notes, pas de montres. Mais Alexander Friedman n’a pas été très bon élève. Alors au lieu d’accumuler les trophées, il a réuni les collectionneurs dans un club très privé, CollectorSphere. Un espace d’échange et de dialogue entre une clientèle sélecte, aussi connaisseuse que discrète. Une clientèle centrale pour les fabricants de montres d’exception, mais qui résiste farouchement à toute tentative d’effraction par le marketing. Ces collectionneurs-là n’ont pas besoin qu’on leur serve du storytelling sur un plateau. Ils connaissent souvent les marques mieux qu’elles-mêmes.

Lire aussi: Pierre-Yves Donzé, l’historien qui décrypte les messages de l’horlogerie
Voir plus