CHRONIQUE. Notre chroniqueur François Nordmann esquisse quelques pistes concernant la politique étrangère du président sur le retour, et s’intéresse à certaines personnalités qui pourraient composer la garde rapprochée de Donald Trump
Rétablir la paix dans le monde en faisant peur à ses ennemis, et en forçant les alliés à s’aligner derrière lui semble être le slogan de la politique étrangère du président Trump, selon une analyse publiée par le Wall Street Journal. Le président réélu estime que l’Amérique s’est montrée faible en privilégiant dialogue et coopération internationale, là où elle aurait dû montrer sa force, par exemple à l’égard de la Chine.
Washington a laissé se développer les deux guerres majeures de notre temps, celles d’Ukraine et du Moyen-Orient. Elle aurait dû les empêcher ou y mettre fin avec plus de détermination. L’Amérique a levé la «pression maximale» que Trump avait instaurée sur l’Iran (et qu’il est décidé à rétablir) et laissé le régime des mollahs profiter de son pétrole, télécommander ses milices terroristes à l’extérieur et développer sa maîtrise de l’arme nucléaire.
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