Ce 13 novembre, le Grand Prix d’horlogerie de Genève (GPHG) ne célèbre pas que la belle horlogerie suisse, mais aussi la culture horlogère mondiale. Avec pour pierre angulaire une académie de 850 membres, nous explique Raymond Loretan, président du GPHG
La 24e édition du Grand Prix d’horlogerie de Genève (GPHG) se tient mercredi soir au Théâtre du Léman. Cette année, la cérémonie est animée par l’actrice Carole Bouquet. Comme pour rappeler que le GPHG ressemble plus au Festival de Cannes de la montre qu’aux Oscars. Une grande place est accordée à la découverte et beaucoup de majors ne s’y présentent pas: 15 catégories, 90 montres présélectionnées, et aucune Rolex, Patek Philippe ou Omega.
Ces grandes marques (et d’autres) choisissent elles-mêmes de ne pas participer, mais l’événement est parfois critiqué pour ce défaut de représentativité. Pour ça et pour de vieux griefs remontant à une époque où il a pu manquer d’impartialité. Le GPHG ne tourne pas le dos à cette réalité et adapte sa formule, très diplomatiquement, par petites touches. Pour faire le point, il n’y a qu’une personne à qui s’adresser, Raymond Loretan, que la longue carrière «d’entrepreneur politique» a mené à la présidence de la Fondation du GPHG, en 2018.
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