A moins de deux semaines de la votation du 24 novembre, «Le Temps» a effectué le trajet Morges-Genève aux côtés d’usagers quotidiens de l’autoroute. Entre confort et gain de temps, les pendulaires de l’A1 ne sont pas près de troquer leur voiture contre le train
Les jours raccourcissent avec la même lenteur que les arbres se dégarnissent. La rosée estivale a laissé sa place à la brume automnale, qui vient refroidir le cœur des pendulaires qui attendent, bras croisés, leur train du lundi matin. Maico Sandiano a fait le choix de ne pas être des leurs. Sous le pont de la gare de Morges, ce chef d’une filiale régionale de La Poste, spécialisée dans la logistique des gros chantiers urbains, nous attend tranquillement dans le confort de sa voiture électrique financée par son employeur.
Il est exactement 7h30 au moment de quitter le centre-ville de Morges. Comme chaque matin, Maico Sandiano rallie son lieu de travail au moyen de son véhicule de fonction. «Nos bureaux sont à Lausanne mais la plupart du temps, j’enchaîne les rendez-vous sur des chantiers, que ce soit à Genève, Sion ou Fribourg. Et quand je n’ai rien de prévu à l’extérieur, j’essaie de privilégier le télétravail.» Ce lundi matin 4 novembre, le jeune homme de 26 ans doit rejoindre le parking de la patinoire des Vernets pour suivre l’avancement de la construction de plusieurs bâtiments dans un quartier voisin.
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