L’action du constructeur automobile s’est envolée depuis mercredi, le valorisant à plus de 1000 milliards de dollars. Malgré la fin prévue des subsides pour véhicules électriques, les investisseurs sont très confiants

De la folie. Dès la publication des premiers résultats de l’élection présidentielle américaine dans certains Etats mercredi matin, Tesla s’envolait en bourse de plus de 14%. Et cette tendance ne s’est pas arrêtée, le titre du constructeur automobile américain s’envolant de 29% la semaine dernière et de plus de 10% ce lundi. Les investisseurs salivent à l’idée de voir Elon Musk, soutien financier majeur de Donald Trump, devenir son conseiller informel à la Maison-Blanche. Mais le directeur de Tesla risque aussi d’être en désaccord avec le président élu sur plusieurs dossiers.

Avant de se plonger dans l’avenir du fabricant de véhicules électriques, quelques chiffres. Tesla était déjà, bien avant le scrutin américain, le constructeur le plus valorisé du secteur. Avec une capitalisation boursière de 1100 milliards de dollars – soit 250 milliards de plus en une semaine –, l’entreprise d’Elon Musk vaut autant… que les dix plus grands constructeurs qui le suivent, a calculé le site spécialisé Elektrek. Tesla pèse davantage que Toyota (228 milliards de dollars), BYD, Ferrari, Porsche, GM, Mercedes-Benz, Volkswagen, BMW, Ford, et Maruti Suzuki.