Le Forum de Paris sur la paix qui se tient ce lundi tombe à pic. Mais le président français doit composer avec une situation de cohabitation et des échecs passés qui entament sa crédibilité

Dès 8h54 le 6 novembre, quelques secondes après Viktor Orban mais plusieurs minutes avant Giorgia Meloni et la plupart des médias américains, Emmanuel Macron était le premier grand chef d’Etat occidental à prendre acte de la victoire de Donald Trump en le félicitant sur les réseaux sociaux alors que le républicain venait de terminer son discours. Le président français se voulait chaleureux, rappelant les collaborations passées entre les deux hommes: «Félicitations Président Donald Trump. Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années», écrivait-il. C’est seulement quelques minutes plus tard qu’Emmanuel Macron a ajouté: «Je viens d’échanger avec le chancelier Olaf Scholz. Nous allons œuvrer pour une Europe plus unie, plus forte, plus souveraine dans ce nouveau contexte.» Puis, dans l’après-midi, l’Elysée annonçait qu’Emmanuel Macron et Donald Trump avaient eu leur premier coup de fil post-électoral, un «très bon échange de vingt-cinq minutes».

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