CHRONIQUE. Après l’élection américaine et l’arrivée d’une nouvelle présidence Trump, notre chroniqueuse Marie-Hélène Miauton s’interroge sur les changements à attendre
Un véritable raz de marée a porté Donald Trump à la présidence, malgré ses outrances, sa vulgarité, ses procès, lui offrant une avance confortable de grands électeurs, la majorité populaire, sans oublier les deux Chambres sans doute. Au lieu de jeter le bébé avec l’eau du bain comme l’auraient fait les Européens, les citoyens républicains ont choisi le programme nonobstant le personnage. Les Américains sont de grands enfants dit-on souvent, mais on reconnaît là leur témérité légendaire, celle qui manque de plus en plus à la vieille Europe. Inutile de revenir sur les raisons de l’avènement de Trump 2.0, sur l’ampleur de son succès, sur les faiblesses de son adversaire démocrate, sur l’apport d’Elon Musk, sur les injures, les goujateries et les exagérations… Tout cela a été commenté avant, pendant et après. La vraie question est de comprendre ce qui risque d’advenir désormais et de quels changements cette élection est le signe avant-coureur ou avéré.
Premièrement, elle témoigne du ras-le-bol des populations envers le wokisme qui pourrait subir un coup d’arrêt, aussi de ce côté de l’Atlantique. La gauche européenne a eu tort d’embrasser ces combats idéologiques excessifs dans lesquels elle a tout à perdre.
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