Première femme et première africaine à la tête de l’institution, la Nigériane, dont le premier mandat s’achève l’an prochain, devrait en obtenir un second. Aucun autre candidat n’a été présenté avant la date limite du 8 novembre

Première femme et première africaine à la tête de l’OMC, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, 70 ans, dont le mandat s’achève le 31 août 2025, est la seule candidate à sa succession, a annoncé l’organisation samedi.

La directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont la désignation au premier mandat avait été bloquée pendant des mois par l’ancien président américain Donald Trump, avait annoncé le 16 septembre qu’elle briguait un second mandat à la tête de cette organisation.

Procédure accélérée

Le président du Conseil général, l’ambassadeur norvégien Petter Olberg, a informé samedi les membres de l’OMC «qu’aucune autre candidature au poste de directeur général n’avait été reçue avant la date limite du 8 novembre et que la directrice générale en exercice, Ngozi Okonjo-Iweala, était donc la seule candidate à ce poste», a indiqué l’organisation dans un communiqué.

La procédure aurait dû commencer en décembre, soit neuf mois avant l’expiration du mandat. Mais l’OMC l’a avancée de deux mois, au 8 octobre, l’ambassadeur norvégien, chargé de chapeauter la procédure, ayant estimé qu’il y avait «une convergence de vues pour ce qui est d’entamer le processus (…) plus tôt que prévu». Les pays disposaient d’un mois pour proposer des candidats.

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