Comment une petite ville de 50 000 habitants absorde-t-elle le million de visiteurs qui veulent «sentir» l’ambiance de la mythique épreuve avant son départ prévu dimanche? Notre reportage, et les réponses d’un maire que l’habitude a rendu serein
Tous les quatre ans, les Sables-d’Olonne se métamorphosent en centre mondial de la course au large. Des dizaines de milliers de visiteurs se pressent quotidiennement pour vivre l’ambiance unique générée par le Vendée Globe. Cette année, ils auront été 360 000 durant la première semaine d’ouverture du village dédié, et le chiffre devrait dépasser le million d’ici dimanche. Vertigineux? Pas tant que ça pour les habitants de la bourgade vendéenne de 50 000 âmes.
«Nous sommes une station balnéaire, et donc rompus aux transitions démographiques», explique le maire Yannick Moreau, très décontracté malgré l’imminence du départ de la dixième édition, dimanche. Une question d’habitude pour ce républicain élu en 2019, qui reçoit Le Temps dans le cossu salon des Cap-Horniers, au-dessus du port Olona. «Le nombre d’habitants quadruple pour atteindre les 200 000 chaque été et durant les vacances scolaires, poursuit-il. Nos infrastructures sont adaptées et dimensionnées pour faire face à l’affluence générée par l’événement. Ça ne veut pas dire que c’est facile et que c’est de la routine, car ça n’est jamais gagné! Mais l’expérience du tourisme et des précédentes éditions nous permet d’appréhender cette période avec une relative sérénité. Tous les collaborateurs sont sur le pont, et s’investissent pour que les choses se passent le mieux possible.»
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