Avec «Black Lights», inspiré d’une série d’Arte, la chorégraphe française signe un spectacle de combat important, féministe et solaire, à l’affiche du Théâtre de Vidy jusqu’à samedi

Ce sourire de combat. Mordant, fier, dupe de rien. Elle s’appelle Malika, Jeanne ou Aïda, peu importe ici. Elle marche dans la rue et un saligaud l’apostrophe: «Salope!» Un mot ordurier pour ferrer la proie. Au Théâtre de Vidy, dans Black Lights, spectacle aussi brillant qu’important à l’affiche jusqu’à samedi, la jeune femme se rebiffe. Un coup de savate dans le visage du butor – qu’on ne voit pas. Et le voici K.-O. Elle, elle danse, un pogo de désenchaînée et scande: «Gauche, droite, crochet, esquive!»

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