Le 24 novembre, toute la ville votera sur la pose de 17 horodateurs dans le quartier de Plan-Dessus. Sur fond de conflit générationnel, deux visions du monde s'affrontent
Plusieurs combats de chiffres rythment les échanges. Chaque camp dénonce les contre-vérités ou les imprécisions de l’autre. Joëlle Minacci et la gauche insistent: «nous ne menons pas une politique anti-voiture et nous tenons compte des automobilistes». Figure du PLR, Patrick Bertschy s’agace: «je n’ai plus confiance. A chaque fois, vous faites comme vous voulez!» Un conflit générationnel s’ajoute au clivage entre la gauche et la droite. Malgré les positions passionnées des factions politiques, le débat sur la votation communale du 24 novembre prochain n’a pas attiré la foule dans la salle du Conseil de Vevey. Au même moment débutait la nuit électorale américaine.
A l’origine de ce vote, il y a une décision du Conseil communal qui pourrait paraître anecdotique. En juin dernier, par 44 voix contre 29, le législatif approuvait un crédit de 110 000 francs pour l’achat et la pose de 17 horodateurs dans le quartier de Plan-Dessus, au sud-ouest de la ville. Avec l’aide du Centre et de l’UDC, le PLR a lancé un référendum et obtenu 2233 signatures alors qu’il en fallait 2041 pour appeler les citoyens aux urnes. 13 000 personnes sont invitées à se prononcer. Entièrement renouvelé après une longue crise politique, l’exécutif de gauche sera jugé pour la première fois.
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