Les agrariens étaient les derniers à valider l’union avec le PLR et Le Centre pour défendre la majorité de droite au Conseil d’Etat. Une union refusée par les vert’libéraux, qui déplorent une polarisation à outrance du débat politique
L’élection du Conseil d’Etat neuchâtelois se jouera bien entre deux blocs le 23 mars prochain. Mercredi soir en assemblée, l’UDC a largement accepté le principe d’une alliance de droite, comme l’ont fait avant elle le PLR et Le Centre. Le parti agrarien a aussi confirmé que son candidat serait le conseiller communal chaux-de-fonnier Thierry Brechbühler. Il fera liste commune avec les PLR Crystel Graf, Laurent Favre (sortants) et Quentin Di Meo, ainsi que la centriste Manon Freitag pour affronter l’alliance de gauche réunissant le PS, Les Vert·e·s et le POP. Cette dernière entend bien profiter de la démission du PLR Alain Ribaux pour reprendre la majorité à l’exécutif cantonal.
«C’est un jour historique pour la droite de notre canton», souligne le président du parti, Niels Rosselet-Christ, dans un communiqué. Jusqu’ici, jamais le camp bourgeois n’avait pareillement uni ses forces pour une élection de l’exécutif cantonal. Comme le PLR samedi dernier, qui a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un mariage idéologique, le président agrarien parle clairement d’une alliance de circonstance: «L’UDC reste l’UDC. Il ne s’agit pas d’être les «porteurs d’eau» du PLR.»
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