Le futur président américain entend «forer à tout va», abroger les politiques climatiques de son prédécesseur et quitter (de nouveau) l’Accord de Paris. Une politique potentiellement catastrophique pour la lutte contre le réchauffement

Un retour aux affaires de Trump était redouté par les défenseurs du climat. Climatosceptique notoire, fervent partisan de l’exploitation des énergies fossiles, celui qui sera le 47e président des Etats-Unis faisait figure d’épouvantail face à une Kamala Harris favorable aux énergies renouvelables. Son élection maintenant actée, quelles en seront les conséquences sur le climat, alors que la COP29 doit s’ouvrir le 11 novembre à Bakou en Azerbaïdjan?

Même si le thème du climat a été largement absent de la campagne américaine, les prises de parole de Donald Trump laissent peu de doutes sur ses intentions en la matière. A plusieurs reprises, il a remis en cause la gravité, voire l’existence, du réchauffement, qualifié de «plus grosse arnaque de l’Histoire».