L’agenda politique convergent de l’«internationale nationale-populiste» est le grand vainqueur des urnes américaines. Climat, familles ou migration sont les mêmes ingrédients saillants qu’emploie le premier parti de Suisse

Avec l’arrivée à la tête des Etats-Unis de Donald Trump, s’ouvre un champ des possibles pour les populistes de tout poil. De fait, «la fenêtre d’Overton», concept qui définit les idées et discours considérés comme acceptables, s’élargit. S’agit-il d’une aubaine pour l’UDC qui, en Suisse, parfois, relaie des contre-vérités et rechigne à se distancier des forces extrémistes, fussent-elles ouvertement néonazies?

Dans ses rangs, on se réjouissait ce mercredi de la victoire du milliardaire américain. Ces dernières semaines, le conseiller fédéral Albert Rösti et le président du parti, Marcel Dettling (SZ), ont affiché leur soutien à Donald Trump, de même que le président des Jeunes UDC, Nils Fiechter, qui a fait campagne avec des casquettes rouges. Selon un sondage de l’institut Sotomo, 40% de l’électorat du parti aurait voté pour le républicain.

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