COMMENTAIRE. La candidate démocrate Kamala Harris, mais aussi tous ses soutiens, Barack et Michelle Obama ainsi que nombre de républicains dont Liz Cheney, ont mis en garde contre une descente des Etats-Unis dans l’autoritarisme. Le message n’a pas porté

La victoire de Donald Trump est indiscutable. Le républicain devrait remporter au moins quatre Etats pivots sur sept, le vote populaire et gagner du terrain un peu partout, même à New York. Kamala Harris devait encore concéder sa défaite. Par respect du principe de transition pacifique du pouvoir. La démocratie en sort-elle gagnante pour autant?

Les sondages à la sortie des urnes laissent entendre que la sauvegarde de la démocratie a été au cœur des préoccupations des Américains. On est en droit d’en douter. L’argument a été au cœur des discours des Obama, de plusieurs républicains dont Liz Cheney, de journalistes, de militaires et d’historiens. La candidate démocrate Kamala Harris elle-même s’est présentée comme le rempart à une descente des Etats-Unis dans l’autoritarisme. L’argument n’a visiblement pas porté.