Le nouveau président américain a maintes fois déclaré vouloir se désengager partiellement de l’OTAN, et faire une paix rapide en Ukraine avec la Russie. S’il passe à l’acte, la Suisse serait indirectement touchée
L’élection américaine était évidemment sur toutes les lèvres lors de la Journée de politique extérieure du parlement à Berne, qui se tenait mercredi. Président de l’Association parlementaire Suisse-USA, le conseiller national Damien Cottier y a assisté avec de nombreux collègues. Attrapé à la sortie, le Neuchâtelois se montre prudent: «Il est très tôt pour déterminer quelles seront les conséquences concrètes pour notre pays, commence l’élu PLR, qui s’exprime ici à titre personnel. Sur le plan économique, par exemple, il y a à la fois des opportunités, avec peut-être la relance des accords de libre-échange, bloqués ces dernières années, mais aussi des risques. Donald Trump a ainsi promis d’augmenter les taxes à l’importation ce qui serait un obstacle pour notre industrie.»
Sur le plan géopolitique, le principal changement que perçoit Damien Cottier sur le continent européen, est que Donald Trump, qui veut se concentrer sur la compétition avec la Chine, va à coup sûr augmenter la pression sur les Européens et sur ses alliés de l’OTAN pour qu’ils prennent davantage leurs responsabilités, aussi financières, dans la sécurité du continent. Mais jusqu’à quel point, se demande-t-il?
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