Face à une bande de Gaza en ruines et un sud du Liban dévasté, Donald Trump va-t-il essayer à nouveau son approche «transactionnelle» dans la région? Il l’a dit aux Israéliens: il veut la fin de la guerre à Gaza avant son investiture, le 20 janvier

«Félicitations pour le plus grand retour de l’histoire!» C’est une «immense victoire» qu’a saluée mercredi Benyamin Netanyahou, à peine Donald Trump s’était-il revendiqué vainqueur. En réalité, c’est de notoriété publique: les deux hommes, du point de vue personnel, ne s’apprécient guère. Mais tout comme le milliardaire américain, le premier ministre israélien est particulièrement à l’aise dans la politique dite «transactionnelle». C’est cette politique du «donnant-donnant» qui lui a permis notamment, à l’interne, de rester si longtemps au pouvoir, en bâtissant des coalitions extrémistes hétéroclites afin de se mettre à l’abri des menaces judiciaires qui pèsent sur lui.

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