Les Etats-Unis et les familles d’otages israéliens appellent à trouver «une solution politique» et à sceller au plus vite un accord pour faire libérer les otages

Parmi les familles d’otages, ce n’est ni la joie ni le soulagement qui dominent. Mais l’inquiétude. Peu après l’annonce de la mort du cerveau présumé des attaques du 7 octobre, le Forum des familles d’otages s’est empressé de publier un communiqué. Il somme le gouvernement de «profiter de cette réussite militaire pour obtenir un accord immédiat» tout en rappelant que depuis un an, il n’a pas su «tirer parti des avancées sécuritaires».

Parmi ceux qui veulent faire du sort des otages la priorité absolue, il y a Gil Dickman. Fin août, sa cousine, Carmel Gat, faisait partie des six otages retrouvés morts dans un tunnel dans la région de Rafah, où Yahya Sinouar est soupçonné de s’être caché. Pour lui, «les Israéliens ont enfin une vraie opportunité de faire relâcher les 101 otages encore aux mains du Hamas».