Dance First Think Later vit sa troisième édition biennale avec une série de rendez-vous entre danse, performance, arts visuels et images en mouvement

Arta Sperto, c’est l’expérience de l’art en espéranto. Le titre choisi par Olivier Kaeser pour la structure de ses projets dit beaucoup de leur esprit. Celui qui a codirigé l’espace d’art genevois Attitudes et le Centre culturel suisse à Paris a créé deux biennales. Depuis 2023, KorSonoR mêle arts sonores et visuels. Depuis 2020, Dance First Think Later hybride danse, performance, arts visuels et images en mouvement. La troisième édition se déploie à Genève jusqu’au 10 novembre.

Lieu central de la manifestation, Le Commun a vécu les premiers jours au rythme de (ah ah ah), de Juliette Uzor, performance basée sur l’essai Sur le théâtre de marionnettes d’Heinrich von Kleist, texte puissant sur la pesanteur et la conscience dit ici par trois interprètes alliant la voix au mouvement. L’une des trois, l’Indienne Alina Arshi, revient les 18 et 19 octobre pour Entepfuhl, solo inspiré par Le Livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa. On le voit, il faut ajouter la littérature à la liste des disciplines croisées par Dance First…, qui tire d’ailleurs son nom de Samuel Beckett (En attendant Godot).