CHRONIQUE. Se tromper de voie lorsque l’on choisit une orientation professionnelle est un droit, défend notre chroniqueuse, rectrice de la HES-SO

Un mois après la rentrée au sein des hautes écoles, combien sont-ils et elles à se poser cette question lancinante: ai-je fait le bon choix? Ou, variante expectative, je ne sais pas trop quoi faire alors j’essaie… Notre société du possible élargit l’éventail des parcours et, du même coup, l’embarras de celles et ceux qui n’ont pas senti un appel résolu vers telle ou telle formation. Est-ce un problème? Peut-on vivre dans l’indécision alors qu’autour de soi tout semble s’accélérer?

La réponse peut tenir en une courte phrase: oui, on peut. Car tout est fait aujourd’hui pour aider chaque personne à trouver les bases de son épanouissement professionnel et personnel. Les déterminismes qui ont longtemps régné et séparé les formations en des chemins éloignés n’ont plus cours, et la multiplication des possibilités de formation, de passerelles, de certifications – avant d’entrer dans la vie active, en cours d’emploi, en reconversion – représente des aubaines pour quiconque s’interroge sur son parcours de vie.

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