La Maison-Blanche veut profiter de la mort du leader du Hamas pour pousser à une solution diplomatique à moins de trois semaines de la présidentielle. Mais les obstacles sont nombreux

Voilà des mois que le président Joe Biden se casse les dents sur un accord de cessez-le-feu à Gaza contre la libération des otages israéliens et internationaux aux mains du Hamas. A tel point que ses appels dans le désert sont devenus le symbole de l’impuissance de cette administration. Mais, la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar, le cerveau du massacre du 7 octobre 2023 et présenté par les Américains et les Israéliens comme le principal obstacle à un tel accord, offre enfin une chance à la diplomatie.

La vice-présidente Kamala Harris a été la première jeudi à prendre la parole suite à l’annonce de la mort de Yahya Sinouar, tué par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. La candidate s’est félicité que «justice a été rendue». «Israël a le droit de se défendre et la menace posée par le Hamas doit être éliminée», a-t-elle continué. «Ce moment nous donne une opportunité de finalement mettre fin à la guerre à Gaza. De telle façon à ce qu’Israël soit en sécurité, que les otages soient relâchés, que la souffrance à Gaza se termine et que les Palestiniens puissent concrétiser leur droit à la dignité, à la sécurité et à l’autodétermination.»

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