La multinationale déçoit à nouveau les attentes, affectée par une demande atone. Le géant vaudois de l’alimentation, désormais dirigé par Laurent Freixe, revoit à la baisse ses objectifs et remanie sa direction pour gagner en efficacité

Nestlé continue de traverser une zone de fortes turbulences. C’est presque devenu une habitude: la multinationale a une nouvelle fois raté les attentes des investisseurs. «La demande des consommateurs a fléchi ces derniers mois et nous prévoyons qu’elle restera modérée», a souligné le directeur général Laurent Freixe. Le successeur de Mark Schneider, évincé fin août, a la lourde tâche de restaurer la confiance, qui s’est effritée au cours des derniers mois.

Le chemin est encore long pour remettre à flot le paquebot veveysan. L’arrivée de Laurent Freixe a été bien accueillie par les employés. Homme du sérail, garant de l’ADN Nestlé, le Français de 62 ans connaît l’entreprise et ses différents marchés sur le bout des doigts. Mais les investisseurs attendent des résultats.

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