Un rapport publié par plusieurs ONG européennes propose de taxer les grands voyageurs de l’avion. De quoi rapporter quelques milliards et amputer l’empreinte carbone du secteur

Jusqu’à 400€ de pénalités sur des billets d’avion? Un collectif d’ONG et d’associations de la société civile, regroupées au sein du réseau international Stay Grounded, et de la New Economics Foundation, un think tank à but non lucratif basé à Londres publie ce jeudi un rapport pour limiter l’usage de l’avion en Europe à l’aide d’une taxe sur les grands voyageurs aériens (TGVA).

Cette proposition souhaite surtout cibler les grands usagers: à partir de trois voyages aériens en moins de douze mois, le rapport estime qu’une taxe de 50€ pourrait être appliquée. Et jusqu’à 400€ dès neuf vols. Des suppléments s’ajouteraient également par rapport à la distance du vol et à la classe. Selon les calculs des ONG autrices du rapport, la taxe permettrait de réduire d’un cinquième les émissions de l’aviation européenne et générerait 63 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires sur le continent.

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