OPINION. Non, le Conseil de l’Europe n’est pas cette institution agonisante décrite récemment par le professeur Schwok, s’insurge la présidente honoraire de son Assemblée parlementaire, Liliane Maury Pasquier, qui note un oubli et une erreur dans l’argumentaire du professeur

Le Conseil de l’Europe est «agonisant» voire «en état de quasi-mort clinique», il «souffre d’un manque de crédibilité»… Quel tableau que celui fait par René Schwok dans Le Temps du 25 septembre! Et pourtant son analyse est marquée par au moins une erreur et un oubli importants que je voudrais relever ici.

Mais il y a d’abord des points de convergence à souligner. Oui, la Convention européenne des droits de l’homme et la Cour sont des institutions au cœur du Conseil de l’Europe. Ce ne sont d’ailleurs pas les seules. Oui, Alain Berset dispose de l’expérience et du réseau utiles à la fonction de secrétaire général. Et non, le but n’est pas de faire gagner la Suisse en influence, mais bien plus de contribuer à renforcer le Conseil de l’Europe, à un moment où son rôle et son influence sont déterminants pour notre continent.