L’or pour le jaune, et l’acier, le platine ou le titane pour les nuances de gris… une dualité de tons qui fait partie du tableau périodique de l’horlogerie depuis un bon siècle. Après un sommet dans les années 1980, ce type de garde-temps n’a jamais quitté la scène

C’est un genre qui est toujours resté en dehors de la mode. Une sorte d’hybridation entre la valeur et la fonctionnalité qui touche tous les publics, de la Chine à la campagne bernoise. Rolex en a fixé quelques paramètres. La marque à la couronne en faisait déjà dans les années 1930. Comme un signe des temps. Le krach de 1929 a fait flamber la montre acier, métal vulgaire qu’une touche d’or ne pouvait qu’élever. Il suffit parfois d’une dorure pour donner le ton. Le gris rassure. Le jaune éclaire. Tant et plus que la montre bimétallique s’est imposée comme un segment de marché en soi. La Suisse en a exporté pour 1,4 milliard de francs en l’an 2000. La valeur est montée à 4,2 milliards en 2023. Avec l’avantage de rendre l’or soluble dans toutes les listes de prix.


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