La folkeuse valaisanne vernit ce samedi à Sion «C’est demain que je meurs». Contrairement à ce que laisse entendre son titre, il célèbre tout en douceur le renouveau, le soleil après l’orage… et Lolo Ferrari

C’est une cigale anachronique. L’été est fini depuis longtemps et voilà qu’elle se remet à chanter. Des mélodies douces, feutrées, venues de la plaine du Rhône – qu’on reconnaîtrait entre mille. Celles de Cyrielle Formaz, nom de scène, Meimuna – en référence à un spécimen de cigale asiatique qui peut passer jusqu’à vingt-cinq ans sous terre à l’état de larve avant d’ébrouer ses élytres… et de mourir après une journée.

Si elle dévoile au grand jour son premier album ce vendredi, l’artiste peut se targuer d’une longévité moins furtive que son homonyme. Voilà plus de sept ans que la Valaisanne s’est lancée en solo après un premier tour de piste au sein du quintet folk-rock Macaô. Sept ans qu’un morceau, produit dans sa chambre avec trois fois rien, remporte le concours national du festival M4Music, et officialise l’éclosion de Meimuna.

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