Grand espoir pour la production européenne de batteries, l’entreprise suédoise est en crise. Une situation qui compromet les ambitions économiques du continent et illustre la difficulté de celui-ci à rivaliser avec la concurrence américaine et asiatique

Les temps sont décidément durs pour la transition énergétique et industrielle européenne. En Suisse, la descente aux enfers se poursuit pour Meyer Burger. Le groupe bernois qui aspirait à faire renaître la production de panneaux et de cellules photovoltaïques sur le Vieux Continent a annoncé mercredi tailler dans ses effectifs et se séparer de son directeur général. Alors qu’en février 2023, le cours de son action atteignait un pic à 188 francs, il ne faut désormais dépenser que 1,67 franc pour devenir propriétaire d’un bout d’une entreprise qui ne vaut «plus» que 52,9 millions de francs. Depuis le début de l’année, Meyer Burger enchaîne les nouvelles alarmantes. Elle joue aujourd’hui clairement sa survie.

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