Cette soirée de soutien visait à récolter des fonds pour les différentes «académies» du groupe servettien et à convaincre de cette appartenance à un même club omnisports

Didier Fischer n’est pas Christian Constantin. Les supporters du Servette FC s’en réjouissent chaque fois que l’homme fort du club ne licencie pas son entraîneur après quelques mauvais résultats, et le regrettent quand il ne délie pas les cordons de la bourse Fondation 1890 pour acheter un bon attaquant. Didier Fischer n’est pas non plus Christian Constantin lorsqu’il s’agit d’animer une soirée de soutien. Le ton est sobre, le costume également, le propos se nourrit de chiffres et l’accent est mis sur les autres, en particulier les jeunes des différentes équipes des quatre Servette (hockey, rugby, football féminin et masculin).

Le but de cette soirée, bien organisée, sans excès et qui avait attiré 1300 personnes jeudi soir à Palexpo, était de récolter des fonds pour les différentes «académies» du groupe, et au passage de convaincre les plus réticents de cette appartenance à un même grand club omnisports. Lors d’une vente aux enchères, la canne d’Eliot Berthon, buteur en finale de la Coupe d’Europe, a rapporté 4000 francs, et les gants de Joël Mall lors de la séance de tirs au but de la finale de la Coupe de Suisse 5000 francs.

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