Une analyse indépendante des données génétiques récoltées dans le marché de Huanan confirme la présence au même endroit d’animaux sauvages et de séquences précoces du virus SARS-CoV-2, ce qui plaide en faveur d’une origine zoonotique du virus

Une nouvelle analyse indépendante, menée par une équipe internationale composée d’une vingtaine de scientifiques et publiée ce jeudi dans la revue Cell, apporte de nouvelles données en faveur de l’hypothèse d’une origine animale de la pandémie de Covid-19, en s’appuyant sur des données provenant du marché de Huanan, où les cas précoces ont été détectés, à Wuhan fin 2019.

Grâce aux traces génétiques récoltées sur place début 2020, les auteurs ont pu dresser la liste des espèces d’animaux sauvages qui étaient vendues dans un secteur où ont aussi été retrouvées des séquences virales des tout premiers variants du coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la crise sanitaire mondiale. Ce qui leur permet de désigner un certain nombre d’espèces susceptibles d’avoir joué le rôle de «réservoir animal» du virus, avant son passage à l’être humain.