Le PLR jurassien ne défendra pas le siège laissé vacant par son ministre démissionnaire, estimant ne pas être prêt pour l’élection partielle du 24 novembre. Le Centre, grand favori, entre quant à lui dans la course avec le député Stéphane Theurillat

Depuis l’annonce de la démission du ministre jurassien Jacques Gerber, nommé délégué de la Confédération pour l’Ukraine le 4 septembre, les partis cantonaux affinent leurs stratégies en vue de l’élection complémentaire du 24 novembre. Surtout, ils s’observent et attendent de voir lequel dévoilera ses cartes le premier. Le PLR a ouvert les feux mercredi soir lors d’une assemblée très attendue, et a, sans grande surprise, renoncé à défendre son unique siège à une large majorité. Dès le départ, il se murmurait que le parti peinait à trouver des candidats prêts à se lancer à seulement un an des élections cantonales.

Les dernières élections fédérales n’ont pas non plus placé le PLR en position de confiance. Jacques Gerber a échoué à entrer au Conseil des Etats l’an dernier, tandis que les scores des candidats au Conseil national ont été plutôt mauvais. «La décision de céder notre siège n’a pas été facile à prendre, reconnaît le président Martin Braichet, mais elle s’imposait. Nous assumons que nous sommes au creux de la vague, que nous n’étions pas prêts pour cette partielle, et nous allons désormais mettre toute notre énergie à nous reconstruire en vue des élections de 2025.»