OPINION. Les artisans des institutions de paix des années 1940 ne reconnaîtraient pas notre époque, reconnaît le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui, à la veille du Sommet de l’avenir, souligne l’urgence de relancer et moderniser la coopération multilatérale dans un nouveau Pacte pour l’avenir

Les négociations à New York sont dans la dernière ligne droite, avant la tenue ce mois-ci du Sommet de l’avenir, au cours duquel les chefs d’Etat conviendront des réformes à mener en ce qui concerne les piliers de la coopération mondiale.

Si l’Organisation des Nations unies a convoqué ce sommet unique en son genre, c’est parce qu’il faut voir la réalité en face: les problèmes mondiaux évoluent plus vite que les institutions conçues pour trouver des solutions.