Après la seconde tentative d’assassinat contre Donald Trump, les appels à l’apaisement sont inaudibles. Les initiatives existent pourtant pour faire baisser la tension, comme celles qui ont été menées en Pennsylvanie à la suite de la première attaque contre l’ancien président

Donald Trump a manqué de se faire assassiner dimanche dans son golf de West Palm Beach pour la seconde fois en deux mois après qu’une balle l’avait blessé à l’oreille en plein meeting en Pennsylvanie le 13 juillet dernier. C’est un fait sans précédent dans l’histoire américaine. Le pays a pourtant connu de nombreux assassinats politiques, comme celui du président Abraham Lincoln, à la fin de la guerre civile en 1865, de John Fitzgerald Kennedy, en 1963, puis celui de son frère Robert en pleine campagne électorale en 1968 ou du révérend et leader des droits civiques Martin Luther King en cette même année noire pour les Etats-Unis.

Au lendemain de cette nouvelle tentative d’assassinat, le suspect a été inculpé à West Palm Beach par un juge fédéral pour possession illégale d’une arme car il avait un casier judiciaire. Il est aussi accusé d’avoir caché le numéro de série de son arme. Car Ryan Wesley Routh, âgé de 58 ans, avait déjà été condamné, en particulier après s’être barricadé avec une mitrailleuse en 2002. Il n’est pas encore établi s’il a pu tirer en direction de l’ancien président. Selon des relevés téléphoniques, il s’était caché pendant plus de onze heures dans les fourrés en bordure du golf de West Palm Beach. Mais il a été repéré par les agents du Secret Service qui ont ouvert le feu et l’ont mis en fuite. Il a été arrêté peu après au volant d’une voiture sur l’autoroute.