DU BOUT DU LAC. Les Genevois votent le 22 septembre sur une réforme qui veut alléger les impôts des patrons salariés de leur entreprise. De quoi revenir sur le rôle social de l’impôt, une marotte de notre chroniqueur Alexis Favre…

Si vous avez la gentillesse de me lire de temps en temps, vous connaissez peut-être mon intérêt pour la chose fiscale. Pour d’étonnantes raisons, l’impôt, et plus précisément ses dimensions organique et esthétique, figure en bonne place au registre de mes passions, juste après la littérature, la voile et le rhum brun.

Je crois vous avoir déjà dit que je considère l’impôt comme le cordon ombilical de l’homme social, le lien entre l’individu et le collectif, le rendez-vous qu’ils se fixent chaque année pour ne pas se perdre de vue. Puisque je vous l’ai déjà dit, je m’arrête là pour en venir au propos.

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