L’ancien secrétaire général de l’ONU, aujourd’hui président de la Commission d’éthique du Comité international olympique, a rappelé les règles du jeu aux membres tentés de déposer leur candidature d’ici dimanche. Il dégage le terrain à certains et le mine pour d’autres

A six jours de la date limite, dimanche 15 septembre, du dépôt des candidatures pour la succession de l’Allemand Thomas Bach à la présidence du Comité international olympique (CIO), les membres du CIO ont reçu une lettre de Ban Ki-moon, président de leur Commission d’éthique, qui détaille les conditions requises pour être élu en mars 2025, lors de la 143e session organisée en Grèce. L’information a été révélée ce jeudi par FrancsJeux dans sa newsletter. Cette lettre, dont le média spécialiste des arcanes du pouvoir sportif international a eu copie, pose des conditions très restrictives pour être éligible et semble anéantir les chances du Britannique Sebastian Coe, président de World Athletics.

Dans sa lettre, Ban Ki-moon rappelle que le président du CIO «est un membre du CIO comme les autres» et qu’il est soumis aux mêmes règles liées à son âge et à sa fonction. Tout d’abord, la limite d’âge de 70 ans le concerne non pas au moment de son élection mais jusqu’au terme de son mandat de huit ans (qui peut être prolongé une fois pour quatre ans). Pour utiliser une analogie qui parlera à chacun, il ne suffit pas d’entrer dans un supermarché juste avant la fermeture des portes; encore faut-il avoir terminé ses courses et payé ses achats avant l’heure fatidique.

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