Depuis l’ouverture en mai de l’antenne de consommation sécurisée de la Riponne, la tension liée au monde de la drogue est montée d’un cran. Un appel d’air jugé problématique par la socialiste, qui doit aussi composer avec des travaux urgents sur la place

A Lausanne, l’ouverture fin mai d’un espace de consommation à la Riponne promettait une alternative à la prise de drogue dans l’espace public et devait notamment améliorer la qualité de vie au centre-ville. Si la municipale chargée de la Cohésion sociale, Emilie Moeschler, définit cette permanence comme «indispensable», elle concède qu’on est loin de l’apaisement souhaité. L’arrivée de consommateurs d’autres coins du canton et même hors canton, attirés par ce dispositif, est relevée par de nombreux acteurs et pousse la municipalité à agir. Alors que des travaux urgents ont pris d’assaut la place de la Riponne et obligeront d’ici peu les toxicomanes à quitter le lieu qu’ils occupent depuis des années (surnommé «le string»), leur déplacement vers la place du Tunnel inquiète le voisinage. La socialiste se dit à l’écoute, dans une «posture dynamique», prête à s’adapter.

Lire aussi: Comment le poison du crack a envahi les rues lausannoises

Voir plus