Le 10 février 2024, je disais ceci au sujet de Donald Trump, dans une chronique : « Il n’y a pas très longtemps, le simple fait de le voir ou de l’entendre me donnait de l’urticaire. Je souffrais, car je n’acceptais simplement pas qu’un tel énergumène puisse trouver une audience aussi large pour prêcher sa haine en toute impunité. Mais, depuis deux ans, j’ai travaillé à décrocher mon cœur de cette énergie malsaine. Si bien qu’aujourd’hui, j’écoute ce qu’il dit comme on mâche du chewing-gum.1 »